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Octobre
Informations de rentrée: les projets pédagiques
Par Sophie Rahil • Publié le 09/10/2023 18 destinataires ...
Par Sophie Rahil • Publié le 09/10/2023 18 destinataires ...
Ecole Primaire Privée Regina Coeli Classe de CE1 - ALEXANDRA DUGUE - 2023/2024 Classe de CE1 - Manon Pioli - 2023/2024 Classe de CE2 - Aurélie Limouse - 2023/2024 Classe de CE2 - SOPHIE BRAUD - 2023/2024 Classe de CM1 - Julie Marini - 2023/2024 Classe de CM1 - Lisa BASILE, Sophie Ferry - 2023/2024 Classe de CM2 - Florence Franco - 2023/2024 Classe de CM2 - Émilie Lamarre, Rudy Attuel - 2023/2024 Classe de CP - Christine Caubet - 2023/2024 Classe de CP - Pascale Laherrere - 2023/2024 Classe de MS, PS, GS - Jeanne Covello, Audrey Malaussène - 2023/2024 Classe de PS, MS, GS - Audrey Saliceti - 2023/2024 Classe de PS, MS, GS - Aurore Monod - 2023/2024 Classe de PS, MS, GS - Elodie Garbarino - 2023/2024 Classe de PS, MS, GS - Emmanuelle Raveyre - 2023/2024 Classe de PS, MS, GS - Hélène Murris, Valentine SALEMBIER - 2023/2024 Les petits princes - Marine Silberstein - 2023/2024
Chers parents,
Nombreux sont ceux qui ont déjà connaissance de nos innovations pédagogiques.
Pour autant, je me dois d'en faire état pour les nouveaux arrivants, bien que j'ai déjà explicité ces projets lors des entretiens individuels d'inscription.
Nous souhaitons, avant tout, une école ouverte et en relation perpétuelle avec les familles.
Classe de cycle en maternelle
Les nouveaux programmes et le nouveau socle commun insistent sur la nécessaire diversification des activités proposées et sur l’accompagnement à la construction des compétences attendues mais aussi à la prise en compte de la diversité des élèves, de leur rythme d’apprentissage propre et du développement de leur autonomie. Les classes multi-âges peuvent permettre la gestion des apprentissages de façon cohérente et progressive tout au long du cycle.
Il s’agit de développer de nouvelles pratiques professionnelles, un suivi des élèves, associés à une organisation spatiale et un découpage temporel différents de la classe traditionnelle, la mise en œuvre de pratiques nouvelles inspirées de différents courants pédagogiques.
Les bénéfices :
Connaitre chaque enfant, savoir où il en est, savoir qui il est,
Connaitre la famille et ses particularités,
Connaitre les suivis éventuels auprès de thérapeutes,
L’enfant connait la classe, son fonctionnement, les adultes qui l’entourent et garde ses copains,
Pas de perte de temps en début d’année avec une mise en route rapide du travail,
Les plus grands, se sentent plus « grands », plus responsables ; ils peuvent mesurer le chemin qu’ils ont parcouru depuis la petite section en voyant ce que sont capables de faire les petits par rapport à ce qu’ils savent faire maintenant,
Les plus grands apprennent à aider les plus petits, c’est-à-dire à leur montrer, expliquer comment faire, mais sans faire à leur place. Et pour leur expliquer quelque chose, ils doivent d’abord prendre conscience de ce qu’ils savent faire, puis réfléchir à comment le dire à un enfant plus petit, ce qui est un travail intellectuel très important, qui permet au cerveau de mieux stabiliser les apprentissages, et d’apprendre mieux de nouvelles choses par la suite.
Les questionnements
En cas de difficultés relationnelles avec un autre enfant ou entre une famille/ enseignant
Être toujours avec les mêmes enfants et adultes Mais il est essentiel d"apprendre à composer et à s'adapter. On ne choisit pas ses collègues de travail.
Nous adoptons le principe de garder les mêmes élèves pendant trois ans mais afin de pallier ces différents points :
- A chaque fin d’année, il y aura la possibilité de changer un enfant de classe, dans son intérêt ou dans l’intérêt du groupe (décision qui est pris en conseil de cycle),
- Pour diversifier les contacts avec des adultes, nous multiplions les intervenants extérieurs (sport et arts) et nous privilégions les échanges de service entre enseignants (littérature, sport ou sciences, par exemple).
La classe flexible en élémentaire
Le principe vient des USA et du Canada.
Les concepts :
- Une classe plus accueillante,
- Un cadre favorable aux apprentissages,
- Une organisation favorisant l’autonomie,
- Pouvoir adapter la configuration en fonction des besoins,
- Considérer que la position assise n’est pas toujours la seule et la meilleure pour travailler,
- Considérer que tous les élèves ne font pas nécessairement la même chose au même moment,
- Et que tous n’apprennent pas à la même vitesse et de la même manière.
Pourquoi ce choix ?
- Meilleur attention et motivation (elle se traduit par le plaisir d’apprendre et génère la production de dopamine),
- Optimisation des capacités d’apprentissage : soit créer des liens nouveaux (réseaux cognitifs),
- Favoriser la coopération : pour Sylvain Connac (enseignant chercheur en sciences de l’éducation) , la coopération soutient la motivation : le conflit sociocognitif (c’est-à-dire comparer ses conceptions avec celles de ses pairs) stimule le conflit cognitif (c’est remettre en question ses représentations),
- Induit des pratiques pédagogiques actives et participatives,
- Meilleur climat de classe,
- Meilleurs rapports élèves/professeur,
- Plus d’ouverture d’esprit,
- Adaptation au profil et besoins spécifiques de l’élève.
On n’apprend pas seulement avec sa tête mais aussi avec son cœur (nos émotions nous incitent à nous engager ou pas) et avec son corps (nos gestes, nos postures nous aident à apprendre).
Amélioration avérée des résultats : + 25%
Apports de la neuropsychologie
En variant les postures, les assise, en travaillant debout
- Le niveau d’attention augmente de 12%
- Les capacités cognitives de 7 à 14%
- Et les interactions sont de meilleure qualité
N'en doutez pas, ces innovations pédagogiques nous ont bousculées (il n’y a que des femmes enseignantes, malheureusement, à Regina) .
Elles nécessitent un véritable bouleversement de nos pratiques et donc formations, préparations, travaux d'équipe, essais, tentatives infructueuses et remédiations en permanence.
Nous essayons de rester en mouvement et de nous adapter, au mieux, aux besoins de nos élèves en fonction des découvertes et avancées en neurosciences.
Bien à vous
Nombreux sont ceux qui ont déjà connaissance de nos innovations pédagogiques.
Pour autant, je me dois d'en faire état pour les nouveaux arrivants, bien que j'ai déjà explicité ces projets lors des entretiens individuels d'inscription.
Nous souhaitons, avant tout, une école ouverte et en relation perpétuelle avec les familles.
Classe de cycle en maternelle
Les nouveaux programmes et le nouveau socle commun insistent sur la nécessaire diversification des activités proposées et sur l’accompagnement à la construction des compétences attendues mais aussi à la prise en compte de la diversité des élèves, de leur rythme d’apprentissage propre et du développement de leur autonomie. Les classes multi-âges peuvent permettre la gestion des apprentissages de façon cohérente et progressive tout au long du cycle.
Il s’agit de développer de nouvelles pratiques professionnelles, un suivi des élèves, associés à une organisation spatiale et un découpage temporel différents de la classe traditionnelle, la mise en œuvre de pratiques nouvelles inspirées de différents courants pédagogiques.
Les bénéfices :
Connaitre chaque enfant, savoir où il en est, savoir qui il est,
Connaitre la famille et ses particularités,
Connaitre les suivis éventuels auprès de thérapeutes,
L’enfant connait la classe, son fonctionnement, les adultes qui l’entourent et garde ses copains,
Pas de perte de temps en début d’année avec une mise en route rapide du travail,
Les plus grands, se sentent plus « grands », plus responsables ; ils peuvent mesurer le chemin qu’ils ont parcouru depuis la petite section en voyant ce que sont capables de faire les petits par rapport à ce qu’ils savent faire maintenant,
Les plus grands apprennent à aider les plus petits, c’est-à-dire à leur montrer, expliquer comment faire, mais sans faire à leur place. Et pour leur expliquer quelque chose, ils doivent d’abord prendre conscience de ce qu’ils savent faire, puis réfléchir à comment le dire à un enfant plus petit, ce qui est un travail intellectuel très important, qui permet au cerveau de mieux stabiliser les apprentissages, et d’apprendre mieux de nouvelles choses par la suite.
Les questionnements
En cas de difficultés relationnelles avec un autre enfant ou entre une famille/ enseignant
Être toujours avec les mêmes enfants et adultes Mais il est essentiel d"apprendre à composer et à s'adapter. On ne choisit pas ses collègues de travail.
Nous adoptons le principe de garder les mêmes élèves pendant trois ans mais afin de pallier ces différents points :
- A chaque fin d’année, il y aura la possibilité de changer un enfant de classe, dans son intérêt ou dans l’intérêt du groupe (décision qui est pris en conseil de cycle),
- Pour diversifier les contacts avec des adultes, nous multiplions les intervenants extérieurs (sport et arts) et nous privilégions les échanges de service entre enseignants (littérature, sport ou sciences, par exemple).
La classe flexible en élémentaire
Le principe vient des USA et du Canada.
Les concepts :
- Une classe plus accueillante,
- Un cadre favorable aux apprentissages,
- Une organisation favorisant l’autonomie,
- Pouvoir adapter la configuration en fonction des besoins,
- Considérer que la position assise n’est pas toujours la seule et la meilleure pour travailler,
- Considérer que tous les élèves ne font pas nécessairement la même chose au même moment,
- Et que tous n’apprennent pas à la même vitesse et de la même manière.
Pourquoi ce choix ?
- Meilleur attention et motivation (elle se traduit par le plaisir d’apprendre et génère la production de dopamine),
- Optimisation des capacités d’apprentissage : soit créer des liens nouveaux (réseaux cognitifs),
- Favoriser la coopération : pour Sylvain Connac (enseignant chercheur en sciences de l’éducation) , la coopération soutient la motivation : le conflit sociocognitif (c’est-à-dire comparer ses conceptions avec celles de ses pairs) stimule le conflit cognitif (c’est remettre en question ses représentations),
- Induit des pratiques pédagogiques actives et participatives,
- Meilleur climat de classe,
- Meilleurs rapports élèves/professeur,
- Plus d’ouverture d’esprit,
- Adaptation au profil et besoins spécifiques de l’élève.
On n’apprend pas seulement avec sa tête mais aussi avec son cœur (nos émotions nous incitent à nous engager ou pas) et avec son corps (nos gestes, nos postures nous aident à apprendre).
Amélioration avérée des résultats : + 25%
Apports de la neuropsychologie
En variant les postures, les assise, en travaillant debout
- Le niveau d’attention augmente de 12%
- Les capacités cognitives de 7 à 14%
- Et les interactions sont de meilleure qualité
N'en doutez pas, ces innovations pédagogiques nous ont bousculées (il n’y a que des femmes enseignantes, malheureusement, à Regina) .
Elles nécessitent un véritable bouleversement de nos pratiques et donc formations, préparations, travaux d'équipe, essais, tentatives infructueuses et remédiations en permanence.
Nous essayons de rester en mouvement et de nous adapter, au mieux, aux besoins de nos élèves en fonction des découvertes et avancées en neurosciences.
Bien à vous
Violaine Verneuil • 10/10/2023 13:53
Super ! Merci beaucoup Aurore pour ce point complet sur le projet pédagogique mis en place 🙏🙏 c'est top !
Maeva Husson • 09/10/2023 20:09
Merci pour toutes ces remises en question sur l’approche pédagogique, c’est ultra intéressant.
